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des mots et des lettres, les mots-désirs, belles lettres
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17 avril 2020

Rencontres éther-nelles

Une rencontre nécessite deux personnes... ou plus !
Un très beau jour, je suis venu
Et elle m'a enfin reconnu
J'avais su l'emporter aux nues
Fiévreuse femelle était devenue !
Elle avait souvent eu des retenues,
Mais large est des plaisirs l'avenue
Qu'elle parcourait en ingénue.
Mais non, elle n'était plus cette douce ingénue,
même si elle était encore, parfois, candide.
Enfin…juste un peu… très peu…je crois…
Subrepticement, elle pensait « Mon amant inconnu m'a mise à nu
Et je n'en suis pas encore revenue ! »
Ne dit-on pas que l'élève, parfois, dépasse le maître ?
Je suis venu la chercher, l'ai emmenée à la montagne.
Cette montagne qu'elle aimait
Deux jours s'offraient à nous.
C'eût été notre première vraie rencontre.
J'avais imprudemment décidé de mener la barque.
Bien qu'il n'y ait pas la moindre barque en montagne !
Je lui demandai de me faire une promesse. Il accepta tout en conduisant.
Alors, je lui dis que nous allions vivre deux jours et deux nuits ensemble 
et que je voulais faire dès maintenant, durant ces 2880 minutes,
tout ce que je désirerais, ajoutant que c'était bien mon tour, lui qui avait tout décidé depuis le tout début.
Attentif à la route, je le vis sourire, sans dire autre chose que « D'accord ! ».
Je ne m'attendais pas à cet assentiment spontané.
La route enneigée et en lacets l'obligeait à conduire lentement, prudemment.
J'en profitais pour poser ma main sur sa cuisse, très haut.
« Tu m'as fait découvrir des caresses, des plaisirs inconnus…
J'ai envie de te faire tout ce que tu m'as offert…
J'y ai pensé, souvent, c'est devenu une sorte de fantasme… »
Elle avait fait glisser sa main entre mes cuisses, son poignet pesait sur mes couilles ; adroitement, elle défit ma ceinture, déboutonné deux boutons, regardant mon profil, mes yeux fixant la route, j'aimais son regard, depuis le début.
Je ne cillai pas quand elle glissa sa main sur mon ventre, à la limite de mon slip ; ma peau était chaude, douce, elle caressa le duvet de mon ventre, poussant un peu plus loin sa main, s'arrêtant quelques secondes quand ses doigts frôlèrent mon sexe qui, manifestement, s'éveillait.
« J'ai envie de te faire jouir, maintenant, surveille la route, laisse-moi m'exciter au contact de ta virilité, je veux que tu jouisses dans ton slip … »

Rops006

Je ne bandais pas encore triomphalement, je savais qu'elle adorait sentir mon prépuce humide, protégeant encore mon gland.
« Je te déconseille de prolonger ce jeu …glissant ! Imagines-tu mon état en arrivant à la réception du chalet ? Dans notre petite chambrette ? »
« Je l'imagine tellement bien !
Toi, l'homme calme, sûr de lui, se maîtrisant si bien,
toi, l'homme tendre mais autoritaire,
toi, l'amant audacieux mais souvent pudique…
Tu es tellement fin que tu ne peux pas deviner combien cela m'excite de parvenir à te déstabiliser… 
Ce beau jour rêvé est venu,
A mon tour de jouir de te mettre nu,
Impudique femelle méconnue
Je ne veux plus de retenues
Te mettre en excitation continue ! »
Je mobilisai toute mon attention sur la conduite, prenant de profondes et lentes inspirations, tentant de maîtriser, dominer les émotions qui m'envahissaient…
« Toi, mon amant moins méconnu à présent,  tu es si cérébral, tu es un intellectuel même si tu t'en défends,
et tu sais combien j'aime t'écouter, je resterai des heures à me baigner dans ta culture, toi, mon mirage devenu réalité, je veux jouir de toi pendant 2880 minutes, car je ne te quitterai pas d'un regard ni d'une semelle… »
Je tournai la tête un instant pour la regarder en souriant…
« Il nous arrivera de dormir… ton regard me quittera donc…
Mais prends conscience que si tu ne me quittes pas d'une semelle,
cela sous-entend que moi non plus, je ne serai jamais éloigné de toi, à tout moment… Et il est des moments où l'on doit être seul…»
Je tentai d'enlever sa main de mon slip…

slipblanc

(Je résistai tout en me disant que cet homme qui m'avait séduite contre toute attente était malin, très malin…)
« Tu as promis de me laisser faire… Laisse ma main tranquille… Oui, tu as raison, si je ne te quitte pas un seul instant, même en dormant,
 je sais bien que toi aussi tu seras toujours près de moi, et alors ?
C'est ce que je veux. 
Toi et moi, nous allons donc innover… et ne serons pas seuls à ces moments intimes auxquels tu fais allusion…
 Même si, en effet, cela peut être… perturbant… Mais est-ce que cela ne peut pas se révéler terriblement excitant, justement, de faire ensemble ce qu'on n'a jamais partagé ? »
J'avais débandé, j'adore ces moments où mon sexe se recroqueville, devient tout doux, tout petit, je devine que cela l'excite toujours, cet abandon plein de tendresse.
En outre, j'ai toujours détesté le genre d'homme qui n'a d'autre fierté que celle de leur érection !
« Tu débandes… mais tu es mouillé… JE te fais mouiller… »
« Voici une évidence…c'est bien toi, en effet, qui me fais mouiller… Replace mon sexe là où il doit être, nous arrivons. »
« Au creux de ton ventre
Je veux juste déposer
Un tout doux brasier.
Sur ton ventre
Quelque chose d'affolant
Du bout de mes doigts
Je veux juste glisser
Mon envie de toi
Et avoir sur mes doigts
Les secrets parfums de toi. »
(Il m'écoutait,  je voyais qu'il goûtait mes mots, je sentais que mes mots titillaient son sexe…
Je découvrais l'intensité de ma propre excitation que la sienne entraînait en moi.
Je me penchais vers lui, déposais un baiser léger au coin de ses lèvres, puis me penchais sans vergogne sur son sexe que j'extrayais de son slip pour glisser ma langue sur son gland légèrement décalotté.
Je refermais ensuite sa braguette. Je humais ses odeurs au bout de mes doigts puis le portais sur ses lèvres, sous son nez.)
« Renifle les parfums de ta queue, comme je viens de le faire. Aimes-tu ce que je fais ? 
 Pourquoi ne me réponds-tu pas ? Dis-moi… »
« Je suis heureux de te faire découvrir ce paysage, à mi-chemin entre la montagne à vaches et la haute montagne et je me réjouis qu'il y ait encore assez de neige. »
« Bien sûr, je suis très heureuse aussi, depuis le temps… mais tu ne m'as pas répondu, tu n'as pas le droit. »
« Je n'avais pas compris que tu me posais une question, tant cela me paraît évident. Oui, j'aime, pour le moment, ce que tu fais… quand tu sais t'arrêter à temps ! »
( Cet homme parvient toujours à s'en sortir, c'est un as de la pirouette ! Intelligent, malin, très joueur, à l'esprit vif et fin… mais je me promets bien de le faire pirouetter !)
« Je m'arrêterai quand cela me plaira de m'arrêter, quand je le déciderai, souviens-toi, tu as promis… »
Nous voici arrivés ; la station est charmante, pas trop grande heureusement, elle a gardé cet aspect de village de montagne, avec ces chalets de bois.
Il y a si longtemps qu'elle est venue à la montagne et elle éprouve une grande tendresse pour moi d'avoir deviné qu'elle aimerait que je l'emmène dans un petit village montagnard.
Mais si, je te réponds, bien entendu !
« Sur le bord de tes lèvres
Je veux juste déposer
Un tout petit baiser.
Sur tes lèvres
Quelque chose de doux,
Au creux de ton cou
Je veux juste déposer
Un tout petit baiser
Sur ton sexe enflammé,
Quelque chose de chaud
Sur le bord de ton cœur. »

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