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des mots et des lettres, les mots-désirs, belles lettres

des mots et des lettres, les mots-désirs, belles lettres
15 juin 2020

Echange(s), partage(s), échangisme !

Littéralement, un « manuscrit » désigne un texte écrit à la main (du latin ‘’manu scriptus’’).
Aujourd’hui, on entend par manuscrit un brouillon d’un texte original.
Nous n’écrivons plus sur du parchemin, du papyrus…

Nous avons en grande partie perdu la sensualité du stylo crissant sur une belle feuille de papier !
Machine à écrire, logiciel de traitement de texte ont donné naissance aux « tapuscrits » !

Voici donc un tapuscrit partagé, un recueil de textes échangistes…

au fil des heures, des jours et des nuits, au fil des ans, les mots sont échangés.
Ils s'envolent, disparaissent, reviennent.

 

Le sourire intérieur, c'est aussi l'envie de sortir de soi,
Le sourire n'est pas que dans la tête,
il est dans tout notre être ... ou devrait l'être !

Il était une nouvelle fois une femme qui avait retrouvé le droit chemin…
Il y a quelques temps, elle avait erré, elle s'était perdue dans le dédale de ses pensées, de ses peurs ...
Elle avait désiré puis craint de souffrir, craint de se tromper, de tromper, d'être trompée.

Alors, elle avait avancé, reculé, fui...décidant d'oublier, d'oublier cet homme qu'elle avait croisé un jour inattendu au détour d'un site littéraire.

Il l'avait charmée par la magie de ses mots, ses mots si enivrants, si envoûtants, si élégants... ses mots qu'elle ne pouvait s'empêcher de lire...

Elle avait ressenti rapidement une étrange et indomptable attraction pour ce virtuose du verbe et de l'amour…
mais au nom de la raison et par manque de confiance, elle avait décidé de stopper leur correspondance.

Puis aujourd'hui, il y eut ce petit pincement au cœur, elle regarda sa poitrine et vit un petit lien s'échappant de son sein gauche, elle essaya de le couper, de l'arracher… impossible !

Il était solide, fort, indestructible…

« C'est divin, c'est surhumain d'écrire aussi bien, aussi divinement bien. Donnez-moi votre secret, monsieur le magicien et je me donne à vous dès demain, non, non ce n'est rien, trois fois rien, qu'un grain de satin, ce n'était qu'un mot en l'air qui s'est perdu en chemin.

Mais qui êtes-vous trouvère, troubadour, explorateur de la matière, de tous les trous noirs, verts ou roses fleuris,
pour faire surgir les sens et l'essence du mot et les quarantièmes rugissants, pour ainsi et autant sauter du coq à l'âne, passer du libertin extrême que je repousse hypocritement avec force de mes mains et de mes vœux
au romantique suprême qui m'attire tel une papillonne irrésistiblement dans la lumière... pour oser ainsi défier les lois des dieux, de l'espace-temps et de l'apesanteur. »

Elle le suivit des yeux, ce lien mystérieux, remonta jusqu'à sa source et fut bien obligée de constater, reconnaître que ce lien la reliait à lui , jaillissant de son sein tout en emprisonnant son cœur, faisant un nœud à son sexe…Elle était attachée à lui indépendamment de sa volonté.

Il l'a retrouvée il y a quelques milliers d'heures seulement.
Et juste la minute d'avant.
Le jour naissant le voit avec un sourire intérieur éclatant.
Il voudrait l'appeler au petit matin pour lui souhaiter une belle journée.
Pour lui dire de ne plus recommencer ces errances.
Errances qui lui font du mal à elle autant qu'à lui.
Il aurait voulu l'appeler pour lui dire de se faire belle dans sa tête.
J'imaginais déjà une pluie sur sa joue que j'aurais stoppée de mes doigts, de mes lèvres.
Une perle salée que j'aurais bue. Et les suivantes que j'aurais anticipées.
J'imaginais déjà pouvoir tout absorber, pouvoir tout éponger de mes mots, ma tendresse, faire revenir ce soleil, ce sourire oublié par ces soirs de disette.
J'imaginais déjà un chemin de douceur où nous aurions pu rire sans nous soucier d'hier et de demain.

Je suis ton attachée
Ta fidèle Héloïse
que tu courtises
Ton regard me baptise
j'aime y voir la convoitise
Car je ne suis banquise
Je suis ta dulcinée
Tu es mon Bayard et mon Quichotte
Ta seule Dulcinée époumonée
De tes mots fous, captive.

Je suis l'homme qui te trouve élégante et attirante, et qui te le dit.
Et te le répète une fois encore.
Viens, saute sur mon fier destrier, accroche-toi à mes ailes
Il est temps que je t'emmène sur les rives des désirs intemporels,
Ne dis rien, goûte avec moi le silence tonitruant de nos plaisirs.

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18 mai 2020

Ariane au bain, reprise

et ce n’est pas au bain-marie…
26

En remplissant sa baignoire
Ariane a le sourire,
Vous devriez tous la voir
Impatiente de ses désirs.

Dans l’eau chaude, elle se glisse
Et tout en fermant les yeux,
Elle parcourt avec délice
Son corps qui se prête au jeu.

Ses mains caressent ses seins
Dont les pointes réagissent,
Sous ses doigts longs et si fins
Elle les sent qui durcissent.

En voilà une qui lentement
Caresse son ventre rond,
Comme la main d’un amant
Elle frissonne ,c’est si bon.

Dans l’eau chaude , sous la mousse
Ariane sait s’aimer,
Et les soupirs qu’elle pousse
Ne nous le font pas douter.

Son majeur devient la langue
Douce, moelleuse, d’un inconnu,
Il remue et elle tangue
En mord ses lèvres charnues.

Quand ses doigts perdus en elle
S’agitent et la font gémir,
Elle qui se rêve encore pucelle
Rêve qu’un homme la fait jouir.

Ariane n’a pas de gant
Elle se lave avec les mains,
Elle se lave très longtemps
Ariane aime bien son bain.

assise-1

2 mai 2020

Histoire Corse

Ce devait être au siècle dernier.
Mais la mémoire est parfois tellement volatile.
Il n'était jamais allé en Corse.
Il s'y rendit pour y tenir une masterclass, à l'invitation des affaires culturelles.
Il se souvient des visites qu'on lui fit faire, découvrant des paysages insoupçonnés.
Il se souvient d'épisodes émouvants qui le surprirent.

Elle marche le long de la plage et sa voix la suit à la trace. Elle s'enroule autour de ses pas, entrave sa démarche.

Le sable qui crisse lui rappelle les jours heureux, ce merveilleux mois de mai qu'il aimait tant lui chanter.

Im wunderschönen Monatmai
Aujourd'hui la mer est sans vagues et les mots qu'il lui a écrits restent à la surface de l'eau.
La mer lave les maux de tous les hommes ( Euripide )

 

vieille ville

Et les mots ? Qu'en est-il des mots ? Ceux qu'il lui écrivait, ceux qu'il lui disait et qu'elle répétait tous les soirs pendant qu'elle enduisait son corps d'huile parfumée, comme il le lui avait appris.
Chacun de ses effluves ambrés, fleuris, boisés lui parlait de lui et elle s'endormait dans les bras de son absence.
Le matin, le réveil l'extirpait des rêves habités par lui, rêves qui, souvent, avaient laissé des traces sur ses draps, sur ses doigts qu'elle humait douloureusement.
Im wunderschönen Monatmai. Janvier c'était mai, et février, et mars, avril, juin, juillet août et septembre.
Tous les mois de l'année étaient mai.
Le temps, ce merveilleux antalgique, panse les blessures les plus profondes.

LE TEMPS D'UN AMOUR

Fragile, surprenante, paradoxale, sentimentale, enfantine, dévergondée, elle est arrivée dans sa vie avec la grâce à durée déterminée d'une parenthèse.
Il l'appelait sa petite pute d'amour. Il interrompt le fil de ses pensées, y enchâsse un souvenir bleu nuit, poursuit ses digressions mentales du matin, aussi vives qu'une bagatelle.
Aujourd'hui, elle repense qu'elle désirait tant devenir sa petite salope cinq étoiles luxe, elle le serait resté le temps d'un amour.
Quelques jours plus tard, quelques désirs plus tard, l'année dernière ou celle à venir, ils se quitteront sans bruit et la parenthèse de cette histoire érotico-sentimentale se refermera aussi vite qu'elle s'est ouverte, enchâssée et vaine au milieu des souvenirs.

Le temps change vite en Corse. Plus vite encore que les inclinations humaines.

sanguinaires

Le tour de l'île. Le tour d'il et d'elle.
Les îles Sanguinaires, perpétuellement frappées par la mer en colère.
Fleurs de soie sur la peau de l'eau verte.
Les vagues ont la chair de poule.
Des bulles de crépuscule éclatent sur la mer comme des secrets avortés.

C'était donc à elle, à cette femme timide et un peu gauche, aux gestes d'oiseau blessé et aux yeux de biche effarée, qu'il avait dit :

« Vous êtes l'absolu féminin.
J'aime votre retenue et l'exquise expression de la pudeur troublée... »
Des flocons de désir s'envolent d'elle à lui, autour d'eux et du silence. Elle, lui et le silence, lui à l'intérieur de son silence.

Son désir de lui, en équilibre instable entre l'ombre et la lumière, rythme les pas qui la conduisent vers lui, jusqu'au bord du précipice, puis l'éloignent de lui pour éviter la chute.

Ils s'étaient sans doute aimés, désirés, détestés, séparés, retrouvés, éloignés.
Seuls ensemble, ils partageaient les mêmes doutes, leurs corps vibraient en choeur,
leurs yeux se détournaient ensemble quand les couleurs trop criardes du monde alentour les blessaient, leurs oreilles se bouchaient ensemble quand les bruits trop assourdissants les empêchaient d'entendre.

1pt

« Irisés étaient vos yeux, mon amour, et pleins de doutes. Voyez-vous (même mort, êtes-vous mort ? je sais que vous me voyez, m'entendez, m'écoutez), les nuages blancs et vaporeux qui s'échappent de la montagne c'est votre âme, mon amour, en partance vers le ciel.

La toile émeri de votre barbe mal rasée irritait ma joue comme au premier jour de notre première étreinte. Vous êtes venu vers moi, racines nues, comme ces plans de rosiers que je venais d'acheter. Vous, le déraciné, moi l'insulaire. Je suis venue vers vous le cœur dénudé et l'âme offerte. Vous me fixiez avec une attention à la fois aiguë et détachée, tout autour de nous, une escouade de sons se distendaient et se resserraient en une étrange chorégraphie. La distance de nos âges nous rapprochait l'un de l'autre et la proximité de nos refus nous éloignait simultanément. »
Les grandes bulles rendent compte du déplacement d'air à grande échelle, alors que les vagues et les tourbillons à la surface d'une bulle traduisent un frémissement local.

Pour le premier mai, il lui avait écrit :

« C'est l'année ou jamais
Que chaque clochette te donne un sourire
Et plein de bonheurs. »

Une sirène de bateau retentit dans le lointain et, de sa fenêtre, elle voit le paquebot quitter le port. Mais elle ne peut occulter la vision qu'elle eut lorsqu'il arriva. Le premier jour.
Jusqu'au dernier jour.
« Vos yeux céruléens, mon bel ami, que j'aimais tant quand ils me regardaient m'habiller et déshabiller. Votre sourire en suspens. Mon émotion indicible lorsque je fus nue devant vous, et que j'entrepris de vous déshabiller à mon tour, émue, passionnée, tremblante, découvrant vos senteurs, me frottant à vos poils, ressentant un vertige lorsque je saisis timidement votre sexe alors même que je ne vous avais pas enlevé votre slip. »

Il se rappelle, malgré les ans, combien cette île lui parut sauvage. Elle se souvient, malgré les peines, combien elle aima lui montrer son île.
Emportés par le déferlement des vagues et les courants marins, les mots restent un court instant à la surface de ses pensées puis, telles les bulles qu'un film très mince allait séparer de l'atmosphère avant qu'elles n'éclatent, dégouttent le long de la frêle paroi de ses souvenirs.

Sous ses boucles très brunes un peu folles, aussi folle que l'était sa toison, son cerveau tout en circonvolutions, dévide l'écheveau de toute ces années de brouille et d'embrouille, de bruits et d'éclats, de fureur et de déchirure, d'opposition, d'incompréhension.

agenoux (Copier)



Le soleil découpe des tranches de vie sur la montagne. L'écume aux commissures des lèvres, les vagues, attendent le soir dans un délire de poudre aux yeux. De leurs voix éraillées aux accents dramatiques, elles racontent leurs faits et gestes de mythomanes.
- Qu'on fasse des vagues ou qu'on fasse des bulles, en définitive qu'en reste-t-il ?

Le saxophone de Paul Desmond se perd dans un brouhaha d'ondes, elle coupe le son et plonge dans ses pensées, se rappelant mille émotions découvertes grâce à lui.
- Que restera-t-il de tout cela ?

De fines gouttelettes de pluie glissent sur son front pendant que d'infimes frissons parcourent la surface de sa peau. La soirée sera fraîche bien qu'elle soit brûlante.
- C'est l'année ou jamais...
C'était l'année de tous les possibles. Ce fut celle de toutes les erreurs.  

 

28 avril 2020

Rencontre en duo

Je vous tutoie dans mes chansons
je te vouvoie dans mes poèmes
de chrysalide en papillon
ces mots hurlés tout bas

car tu renais à chaque fois

que je pose les mains sur toi.

Les regards les voix

Nous mettent en émoi

Es-tu en émoi en entendant ma voix

Ou bien mon autorité vous met-elle en effroi ?

Je t’ai dit Tu

Tu t’en es émue

Le Vous n'est guère familier

Le Tu se dit en privé

Employé sans retenue

Je ne suis plus un inconnu

Tantôt c'est Vous tantôt c'est Toi

Dans nos paroles, dans nos ébats

On aime, on y prend goût

Quand le Tu devient Vous…  Comme dirait le poète !

« Qui est ce poète ? Vous connaissez des poèmes par cœur ? »

« Oh oui, j’en connais plusieurs, j’aime la poésie, le langage poétique qui permet tant de libertés,

j’aime les poètes… Mais celui-ci n’est pas un vrai poème… D’ailleurs, je suis certain que tu le connais ! »

« Ça manque à ma culture ! En dehors des fables de La Fontaine à l’école… de qui est-ce, c’est très joli, très vrai ? »

« Mais voyons, c’est de moi, ma mie… inventé, improvisé pour toi ! »

 

ameenpeine (Copier)

Elle me saisit par les épaules, ses yeux écarquillés s’embuent.

« Personne n’a jamais écrit un poème pour moi, aucun homme ne m’a offert des vers… Oh, Vladimir, vous me rendez folle d’émotion. Ces quelques vers sont… sont…aussi précieux que vos caresses…

Pardon, vous allez penser que je suis une pleureuse… Alors que je ne pleure plus depuis des années…

Si, le jour où mon fils est né, la joie était immense… Et aujourd’hui, vous m’avez fait pleurer plusieurs fois… En me laissant, tout à l’heure sur la plage… plus tard en me traitant comme une moins que rien,

maintenant en m’offrant ce plaisir rare, que je reçois comme un cadeau, qui m’honore. »

 

« Allons nous allonger, il faut dormir, il est plus de trois heures… »

« Je n’ai pas sommeil, je ne veux pas dormir. Dormir, c’est m’éloigner de vous, même si vous êtes contre moi… Vous savez, Vladimir, mon poète, je n’ai pas dormi auprès d’un homme depuis que nous faisons chambre à part avec mon mari…et cela fait plus de dix ans. »

« Je suis certain que tu dormiras comme un bébé… car tu te sens bien avec toi-même, tu te sens bien avec moi. »

Nous sommes allongés l’un contre l’autre, elle dans mes bras…

« Devenir votre Muse et vous inspirer les plus belles folies, vous inspirer tant et tant que je chasserai votre pudeur, boire les mots inventés pour moi, boire à votre source… »

 

lune_croissant

Elle me regarde, va pour dire quelque chose, se ravise, pose ses lèvres sur les miennes, caresse mes lèvres de sa langue, puis embrasse mes paupières, mon nez, revient sur ma bouche, glisse sa langue dans ma bouche, semblant attendre, ne pas oser… Je lui rends ce baiser, fougueusement, fouille sa bouche de ma langue, m’enroule autour de la sienne, elle se serre contre moi avec une vigueur incroyable, ses mains sur mes épaules, ses ongles enfoncés dans ma chair…

« Vous avez pris ma bouche, vous avez pris mon sexe, vous avez pris mon cul, vous m’avez toute prise, ce baiser, le premier, est comme une signature : je vous appartiens. »

« On aime d’abord par hasard,

Par jeu, par curiosité,

Pour avoir, dans un regard

Lu des possibilités…   C’est de Paul Géraldy, un poète que j’admire, trop méconnu.

« C’est beau, très vrai je crois. Et votre voix grave le dit si bien. J’aime votre voix, elle me caresse.

Sauf quand vous êtes mécontent ou me grondez ! »

 

« Femme pour moi ,
Femme jusqu'au bout des doigts.
Divine, envoutante,
Réinventer l'amour
Et enivrer mes sens...

Abandonnée entre mes bras,
Si faible, face à moi,
Fragile et soumise
Me laisser de ton corps
User et abuser à ma guise

Être impudique
Dans tes gestes,
Oser toutes les caresses
De tes mains m'effleurer
De ta bouche, m’aimer, m’honorer.

Veux-tu devenir celle-ci ? » 

 

« Oh oui, vous savez bien que oui, je ferai tout pour que vous soyez fier de moi. Je lirai, j’apprendrai à écouter la musique que vous me direz, je prendrai soin de moi, j’essaierai de me rendre séduisante pour vous, je regarderai la vie, la vie que vous m’apprenez à voir, oui, Monsieur Mon Maître de Vie, je veux essayer de devenir celle-ci… soyez indulgent, laissez-moi un peu de temps pour apprendre… »

« Dîtes-moi comment vous aimez qu’une femme vous lèche, dîtes-moi ce que vous n’aimez pas, comment je dois commencer, je vous en prie, indiquez-moi, montrez-moi… avant vous, je n’avais jamais vu d’aussi près un sexe d’homme… s’il vous plaît, Vladimir… »

 

« Je peux t’embrasser trois fois de suite, ce ne sera jamais pareil, te caresser dix fois, ce sera toujours différent ; aucune caresse ne ressemble à une autre. Suis tes envies, ton inspiration amoureuse. »

« Dis-moi une chose, sans grande importance d’ailleurs, pourquoi t’es-tu nouée les cheveux ? »

« Pour que je puisse vous lécher sans être gênée par mes cheveux…et  puis … pour que vous puissiez me voir le faire… espérant que ça vous plaira, que ça vous excitera de voir ma bouche s’activer…. »

« Donne-moi ta bouche, embrasse-moi, caresse ma langue avec la tienne… »

 

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Pendant qu’elle me donne un baiser fougueux, que sa langue fouille ma bouche, je prends sa main droite, doucement, je la pose sur mon sexe, je lui imprime le mouvement, qu’elle sente qu’elle me branle avec ma main qui lui montre le chemin. Puis je lâche sa main, la laissant continuer comme elle le sentira, ma main remonte doucement pour caresser son sein, je fais rouler son téton entre mes doigts.

Elle m’embrasse toujours, je glisse deux doigts dans sa bouche, je les mouille à sa salive, puis reprends son téton, que je malaxe, que je branle, je le pinçote… Elle gémit doucement, les yeux fermés.

Elle abandonne ma bouche, se redresse sur les genoux, tenant toujours mon sexe, elle me regarde, regarde mon sexe, recommence à me branler doucement, me décalottant, me recalottant.

Je vois au rythme de sa poitrine qui se soulève que sa respiration est rapide, elle prend alors ma queue à deux mains, continue à me branler, mais je ne bande pas encore assez fortement…bien heureusement… Elle se penche sur moi, aspire ma queue dans sa bouche, sa langue tourne autour de ma verge…

 

Je me redresse un tout petit peu pour pouvoir l’attraper par la taille, je la fais glisser sur ses genoux pour qu’elle se retrouve au dessus de moi, à quatre pattes, une jambe de chaque côté.

Alors, je la prends par les hanches pour placer son sexe plus près de mon visage, son sexe humide à portée de mes doigts, de ma bouche que je plaque sur sa chatte, mes doigts écartent ses lèvres, glissent jusqu’à son bouton encore encapuchonné.

Je m’arrête… je la laisse monter en puissance, si je puis dire… Je veux diriger son plaisir…

elle est si excitée que je peux glisser deux doigts dans son vagin sans difficulté, je la branle comme çà, enfonçant loin mes doigts, les ressortant presque totalement et recommençant, elle halète, elle gémit, je la connais un peu à présent, elle est au bord de la jouissance, alors je lui donne une claque assez appuyée sur une fesse, puis une autre, tout en continuant à jouer de mes doigts, je la reclaque, un peu plus fort, deux fois sur chaque fesse…mes doigts sont complètement imprégnés de ses sécrétions… je les sors de son vagin et glisse sans hésiter l’index dans son anus, elle est tellement excitée qu’elle est assez dilatée, je ne peux lui faire mal, alors je fais aller et venir mon index rapidement, qu’elle se sente à nouveau possédée,

« Tu me rends folle… » Sa voix n’est qu’un mumure.

« N’arrête pas… tes doigts m’affolent, … n’arrête pas de … m’enculer… »

Je la claque encore, plus fortement, ses fesses rosissent… Est-ce, là encore, l’effet de mon doigt ? Son corps réagit tout seul, me semble-t-il… les mouvements répétés de mon doigt qui la fouille, l’ouvre, la dilate un peu plus… provoque alors des petits bruits… j’en suis…étonné… vraiment… la voilà qui m’offre, si je puis dire… des pets de plaisir !

Elle jouit subitement, c’est incroyable comme cette femme qui n’a jamais vraiment connu le plaisir peut jouir abondamment… Elle tremble sur ses genoux, à quatre pattes… Elle est quasiment extatique, tremblante, elle respire à un rythme rapide, presque violent, comme si elle manquait d’air… Évidemment, elle en a oublié ma queue, envahie par ses propres émotions, elle tient encore mon sexe dans sa main, mais elle s’affaisse sur moi, je lui donne deux nouvelles claques, puis deux autres, elle sursaute un peu…  

17 avril 2020

Rencontres éther-nelles

Une rencontre nécessite deux personnes... ou plus !
Un très beau jour, je suis venu
Et elle m'a enfin reconnu
J'avais su l'emporter aux nues
Fiévreuse femelle était devenue !
Elle avait souvent eu des retenues,
Mais large est des plaisirs l'avenue
Qu'elle parcourait en ingénue.
Mais non, elle n'était plus cette douce ingénue,
même si elle était encore, parfois, candide.
Enfin…juste un peu… très peu…je crois…
Subrepticement, elle pensait « Mon amant inconnu m'a mise à nu
Et je n'en suis pas encore revenue ! »
Ne dit-on pas que l'élève, parfois, dépasse le maître ?
Je suis venu la chercher, l'ai emmenée à la montagne.
Cette montagne qu'elle aimait
Deux jours s'offraient à nous.
C'eût été notre première vraie rencontre.
J'avais imprudemment décidé de mener la barque.
Bien qu'il n'y ait pas la moindre barque en montagne !
Je lui demandai de me faire une promesse. Il accepta tout en conduisant.
Alors, je lui dis que nous allions vivre deux jours et deux nuits ensemble 
et que je voulais faire dès maintenant, durant ces 2880 minutes,
tout ce que je désirerais, ajoutant que c'était bien mon tour, lui qui avait tout décidé depuis le tout début.
Attentif à la route, je le vis sourire, sans dire autre chose que « D'accord ! ».
Je ne m'attendais pas à cet assentiment spontané.
La route enneigée et en lacets l'obligeait à conduire lentement, prudemment.
J'en profitais pour poser ma main sur sa cuisse, très haut.
« Tu m'as fait découvrir des caresses, des plaisirs inconnus…
J'ai envie de te faire tout ce que tu m'as offert…
J'y ai pensé, souvent, c'est devenu une sorte de fantasme… »
Elle avait fait glisser sa main entre mes cuisses, son poignet pesait sur mes couilles ; adroitement, elle défit ma ceinture, déboutonné deux boutons, regardant mon profil, mes yeux fixant la route, j'aimais son regard, depuis le début.
Je ne cillai pas quand elle glissa sa main sur mon ventre, à la limite de mon slip ; ma peau était chaude, douce, elle caressa le duvet de mon ventre, poussant un peu plus loin sa main, s'arrêtant quelques secondes quand ses doigts frôlèrent mon sexe qui, manifestement, s'éveillait.
« J'ai envie de te faire jouir, maintenant, surveille la route, laisse-moi m'exciter au contact de ta virilité, je veux que tu jouisses dans ton slip … »

Rops006

Je ne bandais pas encore triomphalement, je savais qu'elle adorait sentir mon prépuce humide, protégeant encore mon gland.
« Je te déconseille de prolonger ce jeu …glissant ! Imagines-tu mon état en arrivant à la réception du chalet ? Dans notre petite chambrette ? »
« Je l'imagine tellement bien !
Toi, l'homme calme, sûr de lui, se maîtrisant si bien,
toi, l'homme tendre mais autoritaire,
toi, l'amant audacieux mais souvent pudique…
Tu es tellement fin que tu ne peux pas deviner combien cela m'excite de parvenir à te déstabiliser… 
Ce beau jour rêvé est venu,
A mon tour de jouir de te mettre nu,
Impudique femelle méconnue
Je ne veux plus de retenues
Te mettre en excitation continue ! »
Je mobilisai toute mon attention sur la conduite, prenant de profondes et lentes inspirations, tentant de maîtriser, dominer les émotions qui m'envahissaient…
« Toi, mon amant moins méconnu à présent,  tu es si cérébral, tu es un intellectuel même si tu t'en défends,
et tu sais combien j'aime t'écouter, je resterai des heures à me baigner dans ta culture, toi, mon mirage devenu réalité, je veux jouir de toi pendant 2880 minutes, car je ne te quitterai pas d'un regard ni d'une semelle… »
Je tournai la tête un instant pour la regarder en souriant…
« Il nous arrivera de dormir… ton regard me quittera donc…
Mais prends conscience que si tu ne me quittes pas d'une semelle,
cela sous-entend que moi non plus, je ne serai jamais éloigné de toi, à tout moment… Et il est des moments où l'on doit être seul…»
Je tentai d'enlever sa main de mon slip…

slipblanc

(Je résistai tout en me disant que cet homme qui m'avait séduite contre toute attente était malin, très malin…)
« Tu as promis de me laisser faire… Laisse ma main tranquille… Oui, tu as raison, si je ne te quitte pas un seul instant, même en dormant,
 je sais bien que toi aussi tu seras toujours près de moi, et alors ?
C'est ce que je veux. 
Toi et moi, nous allons donc innover… et ne serons pas seuls à ces moments intimes auxquels tu fais allusion…
 Même si, en effet, cela peut être… perturbant… Mais est-ce que cela ne peut pas se révéler terriblement excitant, justement, de faire ensemble ce qu'on n'a jamais partagé ? »
J'avais débandé, j'adore ces moments où mon sexe se recroqueville, devient tout doux, tout petit, je devine que cela l'excite toujours, cet abandon plein de tendresse.
En outre, j'ai toujours détesté le genre d'homme qui n'a d'autre fierté que celle de leur érection !
« Tu débandes… mais tu es mouillé… JE te fais mouiller… »
« Voici une évidence…c'est bien toi, en effet, qui me fais mouiller… Replace mon sexe là où il doit être, nous arrivons. »
« Au creux de ton ventre
Je veux juste déposer
Un tout doux brasier.
Sur ton ventre
Quelque chose d'affolant
Du bout de mes doigts
Je veux juste glisser
Mon envie de toi
Et avoir sur mes doigts
Les secrets parfums de toi. »
(Il m'écoutait,  je voyais qu'il goûtait mes mots, je sentais que mes mots titillaient son sexe…
Je découvrais l'intensité de ma propre excitation que la sienne entraînait en moi.
Je me penchais vers lui, déposais un baiser léger au coin de ses lèvres, puis me penchais sans vergogne sur son sexe que j'extrayais de son slip pour glisser ma langue sur son gland légèrement décalotté.
Je refermais ensuite sa braguette. Je humais ses odeurs au bout de mes doigts puis le portais sur ses lèvres, sous son nez.)
« Renifle les parfums de ta queue, comme je viens de le faire. Aimes-tu ce que je fais ? 
 Pourquoi ne me réponds-tu pas ? Dis-moi… »
« Je suis heureux de te faire découvrir ce paysage, à mi-chemin entre la montagne à vaches et la haute montagne et je me réjouis qu'il y ait encore assez de neige. »
« Bien sûr, je suis très heureuse aussi, depuis le temps… mais tu ne m'as pas répondu, tu n'as pas le droit. »
« Je n'avais pas compris que tu me posais une question, tant cela me paraît évident. Oui, j'aime, pour le moment, ce que tu fais… quand tu sais t'arrêter à temps ! »
( Cet homme parvient toujours à s'en sortir, c'est un as de la pirouette ! Intelligent, malin, très joueur, à l'esprit vif et fin… mais je me promets bien de le faire pirouetter !)
« Je m'arrêterai quand cela me plaira de m'arrêter, quand je le déciderai, souviens-toi, tu as promis… »
Nous voici arrivés ; la station est charmante, pas trop grande heureusement, elle a gardé cet aspect de village de montagne, avec ces chalets de bois.
Il y a si longtemps qu'elle est venue à la montagne et elle éprouve une grande tendresse pour moi d'avoir deviné qu'elle aimerait que je l'emmène dans un petit village montagnard.
Mais si, je te réponds, bien entendu !
« Sur le bord de tes lèvres
Je veux juste déposer
Un tout petit baiser.
Sur tes lèvres
Quelque chose de doux,
Au creux de ton cou
Je veux juste déposer
Un tout petit baiser
Sur ton sexe enflammé,
Quelque chose de chaud
Sur le bord de ton cœur. »

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15 mars 2020

MAL ...

Elle se souvient qu'elle était mal. Elle avait mal. 
J’ai mal. Je suis mal. Sans lui. 
Malgré le bien nouveau qu'elle éprouve. 
Ces sensations nouvelles, délicieusement nouvelles. 
Elle veut tout. Mais parfois rien, velléitaire qu'elle est. 
Elle veut tout. Parfois rien. La pensée de LUI. 
Elle ne désire rien. Mais espère tout. 
Elle ne désire rien Mais espère tout de lui. 
Elle lutte. Contre tout. Contre elle-même aussi. 
Elle lutte. Contre tout. Contre elle-même aussi. 
Désirs d’enfers. 
Elle a besoin qu'on pense à elle. 
Elle a besoin qu’IL pense à ELLE. Qu’il lui dise. 
Qui ne le souhaite pas? 
Et lui, aime-t-il savoir qu’elle pense à LUI ? 
Elle ne veut pas n'être qu'un cul. 
Elle n’est pas que cela. C’est vrai. 
Pourtant...elle adore ça mais elle n'assume pas. 
Même si elle s’avoue enfin qu’elle aime ça. Et qu’avec LUI… 
Même si elle aime sentir que son cul attire. 
Elle aime sentir que son cul l’attire. 
Elle qui désirait tant son cul. 
Elle qui désirait tant son cul. 
Elle se sourit quand elle sent qu'il pense à elle. 
Ce sourire-là, l’accompagne partout. 
C’est un espoir de tous les instants. 
Quand elle manque à quelqu'un. A quelques uns. 
Quand elle imagine qu’il pense à elle et qu’elle puisse lui manquer un peu… 
Elle aime le cul. Son cul presqu'inconnu. Pas seulement. 
Elle aime tout de lui. Veut en connaître plus. 
Mais ses pensées à lui l’exaltent. 
Elle aime l'image des désirs de l'autre. 
Elle se mire dans ses désirs à lui. 
N’être par moments qu’un miroir de ses désirs. 
Elle voudrait. Elle ne peut pas vouloir plus. 
Ce qu’elle a l’émerveille. Mais se surprend à vouloir plus. 
A-t-elle jamais désiré, vécu tout cela ? 
Elle ne sait pas si elle a désiré cela. 
N’a jamais mis les images, ni les mots. N’a jamais vécu cela. 

 

ameenpeine (Copier)


Vouloir comme une folle le jet caramel d'un homme. 
Comme vouloir son jet caramel de lui… lui. 
Réclamer, espérer, supplier que son cul d'homme 
Elle espère, elle le supplie… 
S'abandonne et lui offre tout. 
Qu’il lui abandonne enfin son TOUT. 
Elle rêvait de jouir en léchant l'anus de son homme. 
ELLE en rêvait tellement qu’elle en gémit. 
Elle pourrait. Mais elle ne sait pas ce qu'il veut d'elle. 
Elle l’imagine. Des milliers de fois. 
Même si lui dit non. Qu’il ne sait pas. 
Terriblement femme dans ses facettes contraires. 
Elle se sent si femme qu’elle se sent devenir sorcière ...

13 mars 2020

Rencontres

Dites-moi ! Bien Avant ?
Les Rencontres, c'était Comment

Simplement, les regards étaient " Langage "
Réellement, ce qui faisait le reste était l'audace
L'expression, l'apparence, la couleur des Yeux
Etaient autant d'artifices délicieux
Qui généraient un Art de Plaire
Mais pour bien se connaître
Tout, restait à Faire

 

Alors dites-moi, et maintenant
Est-ce vraiment différent ?

Le Net est arrivé entretemps
Dissimulés et protégés par le pseudo
La séduction est plus aisée, par les mots
Les sentiments sont plus faciles à exprimer
Même si parfois la sincérité est déguisée
Certains ou certaines, vont être tentés
Dans le couple d'aujourd'hui d'utiliser
Ces virtuels procédés pour s'évader
" Des infidélités insondables "
De nos jours inévitables

 

pan-psyche

Cette " alchimie romantique " soudain
Prend forme, les confidences vont bon train
Face aux difficultés de trouver l'âme soeur
Ils se découvrent, alors.... De l'intérieur
Des inconnus d'hier deviennent intimes
La " bouffée de plaisir " qui les anime
Leur procure un vertige somptueux
Le sentiment volatile  amoureux
De pouvoir vivre leur vie à Deux

 

S'épanouissent alors sans pudeur
Leurs " beautés " intérieures.
Sont désormais, entremêlées
Leurs pensées enlacées
Ce n'est pas le poète
Qui me contredira
Séduire, sans jamais se voir
Une relation qui est du grand Art

12 février 2020

Kermesse

Moi et mes fantasmes ou…

Mes fantasmes et Elle…

Qui est-elle ?
Mes fantasmes et Toi.

Qui es-tu ?

mariee

Mes fantasmes ? Non, je n’ai que désirs.
Mes fantasmes, Moi et Toi, Vous ou Elle ?
Moi, mes fantasmes et Vous…

Qui êtes-vous ?
Vous, Moi et Toi…
Et mes désirs dans tout ça…
Et parlons un peu des siens
Oui, parlons en… des vôtres.
Je nous vois, Toi et Moi,
Tu nous vois, Elle et Moi ?
Ou plutôt, je La vois, Elle et Toi…
Puis, je Te vois… Puis, je Nous vois… Heu…
Dîtes-moi, ça fait beaucoup ça… non… ?
Toi, Moi, Elle, Vous, Nous.
Moi, je ne sais plus du coup… Tiens !
Alors, on recommence. Pour rire ?
Ou pour le Désir ?
Je vois. Oui, je vois d’abord…
Elle et Moi, Moi et Toi…
Moi et Vous… Heu pardon,
Vous et Moi… Nous et Elle.
Et puis encore Elle et Moi… Na !!
Bon, Tu as compris ou pas ?
Alors, comme moi ?
C’est avec lucide hardiesse
Et non sans justesse
Que votre gamme délaisse
Et rejette toute mollesse !
C’est donc avec gentillesse
Qu’ici je vous adresse
Ces quelques richesses.
C’est avec grande finesse
Et aussi bonne tendresse
Que je ne cesse
De vous offrir mes caresses.
C’est avec politesse
Et même légère rudesse
Que je réclame sans maladresse
Que vous deveniez déesse !
C’est avec profonde ivresse
Et fort peu de souplesse
Que je sollicite avec expresse
Votre attention sans tristesse
Car vous connaissez ma hardiesse
Pour m’occuper de vos jolies fesses
Bien qu’elles ne soient pas de négresse!
C’est temps de célébrer la grand-messe
De vos désirs endormis dans la forteresse
De votre libido en pleine étroitesse…
Ce devra donc être avec allégresse
Que vous m’m’offrirez avec largesse
Ce petit grain ornant votre raie de diablesse…
Bon, d’accord, mais pour qui, scélératesse ?
Avec qui, traîtresse ?
Elle et Moi, c’est à dire Moi et Toi ?
Toi, Moi, Vous, Nous ? Une prouesse !
Vous, Moi, Nous ? La kermesse.

diapo N&B

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