Rencontre en duo
Je vous tutoie dans mes chansons
je te vouvoie dans mes poèmes
de chrysalide en papillon
ces mots hurlés tout bas
car tu renais à chaque fois
que je pose les mains sur toi.
Les regards les voix
Nous mettent en émoi
Es-tu en émoi en entendant ma voix
Ou bien mon autorité vous met-elle en effroi ?
Je t’ai dit Tu
Tu t’en es émue
Le Vous n'est guère familier
Le Tu se dit en privé
Employé sans retenue
Je ne suis plus un inconnu
Tantôt c'est Vous tantôt c'est Toi
Dans nos paroles, dans nos ébats
On aime, on y prend goût
Quand le Tu devient Vous… Comme dirait le poète !
« Qui est ce poète ? Vous connaissez des poèmes par cœur ? »
« Oh oui, j’en connais plusieurs, j’aime la poésie, le langage poétique qui permet tant de libertés,
j’aime les poètes… Mais celui-ci n’est pas un vrai poème… D’ailleurs, je suis certain que tu le connais ! »
« Ça manque à ma culture ! En dehors des fables de La Fontaine à l’école… de qui est-ce, c’est très joli, très vrai ? »
« Mais voyons, c’est de moi, ma mie… inventé, improvisé pour toi ! »
Elle me saisit par les épaules, ses yeux écarquillés s’embuent.
« Personne n’a jamais écrit un poème pour moi, aucun homme ne m’a offert des vers… Oh, Vladimir, vous me rendez folle d’émotion. Ces quelques vers sont… sont…aussi précieux que vos caresses…
Pardon, vous allez penser que je suis une pleureuse… Alors que je ne pleure plus depuis des années…
Si, le jour où mon fils est né, la joie était immense… Et aujourd’hui, vous m’avez fait pleurer plusieurs fois… En me laissant, tout à l’heure sur la plage… plus tard en me traitant comme une moins que rien,
maintenant en m’offrant ce plaisir rare, que je reçois comme un cadeau, qui m’honore. »
« Allons nous allonger, il faut dormir, il est plus de trois heures… »
« Je n’ai pas sommeil, je ne veux pas dormir. Dormir, c’est m’éloigner de vous, même si vous êtes contre moi… Vous savez, Vladimir, mon poète, je n’ai pas dormi auprès d’un homme depuis que nous faisons chambre à part avec mon mari…et cela fait plus de dix ans. »
« Je suis certain que tu dormiras comme un bébé… car tu te sens bien avec toi-même, tu te sens bien avec moi. »
Nous sommes allongés l’un contre l’autre, elle dans mes bras…
« Devenir votre Muse et vous inspirer les plus belles folies, vous inspirer tant et tant que je chasserai votre pudeur, boire les mots inventés pour moi, boire à votre source… »
Elle me regarde, va pour dire quelque chose, se ravise, pose ses lèvres sur les miennes, caresse mes lèvres de sa langue, puis embrasse mes paupières, mon nez, revient sur ma bouche, glisse sa langue dans ma bouche, semblant attendre, ne pas oser… Je lui rends ce baiser, fougueusement, fouille sa bouche de ma langue, m’enroule autour de la sienne, elle se serre contre moi avec une vigueur incroyable, ses mains sur mes épaules, ses ongles enfoncés dans ma chair…
« Vous avez pris ma bouche, vous avez pris mon sexe, vous avez pris mon cul, vous m’avez toute prise, ce baiser, le premier, est comme une signature : je vous appartiens. »
« On aime d’abord par hasard,
Par jeu, par curiosité,
Pour avoir, dans un regard
Lu des possibilités… C’est de Paul Géraldy, un poète que j’admire, trop méconnu.
« C’est beau, très vrai je crois. Et votre voix grave le dit si bien. J’aime votre voix, elle me caresse.
Sauf quand vous êtes mécontent ou me grondez ! »
« Femme pour moi ,
Femme jusqu'au bout des doigts.
Divine, envoutante,
Réinventer l'amour
Et enivrer mes sens...
Abandonnée entre mes bras,
Si faible, face à moi,
Fragile et soumise
Me laisser de ton corps
User et abuser à ma guise
Être impudique
Dans tes gestes,
Oser toutes les caresses
De tes mains m'effleurer
De ta bouche, m’aimer, m’honorer.
Veux-tu devenir celle-ci ? »
« Oh oui, vous savez bien que oui, je ferai tout pour que vous soyez fier de moi. Je lirai, j’apprendrai à écouter la musique que vous me direz, je prendrai soin de moi, j’essaierai de me rendre séduisante pour vous, je regarderai la vie, la vie que vous m’apprenez à voir, oui, Monsieur Mon Maître de Vie, je veux essayer de devenir celle-ci… soyez indulgent, laissez-moi un peu de temps pour apprendre… »
« Dîtes-moi comment vous aimez qu’une femme vous lèche, dîtes-moi ce que vous n’aimez pas, comment je dois commencer, je vous en prie, indiquez-moi, montrez-moi… avant vous, je n’avais jamais vu d’aussi près un sexe d’homme… s’il vous plaît, Vladimir… »
« Je peux t’embrasser trois fois de suite, ce ne sera jamais pareil, te caresser dix fois, ce sera toujours différent ; aucune caresse ne ressemble à une autre. Suis tes envies, ton inspiration amoureuse. »
« Dis-moi une chose, sans grande importance d’ailleurs, pourquoi t’es-tu nouée les cheveux ? »
« Pour que je puisse vous lécher sans être gênée par mes cheveux…et puis … pour que vous puissiez me voir le faire… espérant que ça vous plaira, que ça vous excitera de voir ma bouche s’activer…. »
« Donne-moi ta bouche, embrasse-moi, caresse ma langue avec la tienne… »
Pendant qu’elle me donne un baiser fougueux, que sa langue fouille ma bouche, je prends sa main droite, doucement, je la pose sur mon sexe, je lui imprime le mouvement, qu’elle sente qu’elle me branle avec ma main qui lui montre le chemin. Puis je lâche sa main, la laissant continuer comme elle le sentira, ma main remonte doucement pour caresser son sein, je fais rouler son téton entre mes doigts.
Elle m’embrasse toujours, je glisse deux doigts dans sa bouche, je les mouille à sa salive, puis reprends son téton, que je malaxe, que je branle, je le pinçote… Elle gémit doucement, les yeux fermés.
Elle abandonne ma bouche, se redresse sur les genoux, tenant toujours mon sexe, elle me regarde, regarde mon sexe, recommence à me branler doucement, me décalottant, me recalottant.
Je vois au rythme de sa poitrine qui se soulève que sa respiration est rapide, elle prend alors ma queue à deux mains, continue à me branler, mais je ne bande pas encore assez fortement…bien heureusement… Elle se penche sur moi, aspire ma queue dans sa bouche, sa langue tourne autour de ma verge…
Je me redresse un tout petit peu pour pouvoir l’attraper par la taille, je la fais glisser sur ses genoux pour qu’elle se retrouve au dessus de moi, à quatre pattes, une jambe de chaque côté.
Alors, je la prends par les hanches pour placer son sexe plus près de mon visage, son sexe humide à portée de mes doigts, de ma bouche que je plaque sur sa chatte, mes doigts écartent ses lèvres, glissent jusqu’à son bouton encore encapuchonné.
Je m’arrête… je la laisse monter en puissance, si je puis dire… Je veux diriger son plaisir…
elle est si excitée que je peux glisser deux doigts dans son vagin sans difficulté, je la branle comme çà, enfonçant loin mes doigts, les ressortant presque totalement et recommençant, elle halète, elle gémit, je la connais un peu à présent, elle est au bord de la jouissance, alors je lui donne une claque assez appuyée sur une fesse, puis une autre, tout en continuant à jouer de mes doigts, je la reclaque, un peu plus fort, deux fois sur chaque fesse…mes doigts sont complètement imprégnés de ses sécrétions… je les sors de son vagin et glisse sans hésiter l’index dans son anus, elle est tellement excitée qu’elle est assez dilatée, je ne peux lui faire mal, alors je fais aller et venir mon index rapidement, qu’elle se sente à nouveau possédée,
« Tu me rends folle… » Sa voix n’est qu’un mumure.
« N’arrête pas… tes doigts m’affolent, … n’arrête pas de … m’enculer… »
Je la claque encore, plus fortement, ses fesses rosissent… Est-ce, là encore, l’effet de mon doigt ? Son corps réagit tout seul, me semble-t-il… les mouvements répétés de mon doigt qui la fouille, l’ouvre, la dilate un peu plus… provoque alors des petits bruits… j’en suis…étonné… vraiment… la voilà qui m’offre, si je puis dire… des pets de plaisir !
Elle jouit subitement, c’est incroyable comme cette femme qui n’a jamais vraiment connu le plaisir peut jouir abondamment… Elle tremble sur ses genoux, à quatre pattes… Elle est quasiment extatique, tremblante, elle respire à un rythme rapide, presque violent, comme si elle manquait d’air… Évidemment, elle en a oublié ma queue, envahie par ses propres émotions, elle tient encore mon sexe dans sa main, mais elle s’affaisse sur moi, je lui donne deux nouvelles claques, puis deux autres, elle sursaute un peu…